Website Preloader

Complexe interglaciaire TIGLIEN – TIGLIEN-C1, -C2, -C3
MIS 81, MIS 80, MIS 79, MIS 78, MIS 77

Carte – D – 2.100.000 à 2.000.000 AEC – Complexe interglaciaire TIGLIEN – TIGLIEN C1, C2, C3

D – 2.100.000 à 2.000.000 AEC – Complexe interglaciaire TIGLIEN – TIGLIEN C1, C2, C3

 

Climat

Au sein, toujours, de l’hyper-complexe Tiglien, la suite d’oscillations climatiques que nous regroupons sous l’appellation ‘‘TIGLIEN-C1, -C2 et -C3’’ constitua globalement une période clémente.

 

Australopithécinès anciens (non Habilinès et non Paranthropes)

Proches cousins des Habilinès, les Australopithecus Africanus avaient peuplé précocement le Sud du continent africain. Les deux espèces partageaient le même mode de vie et les mêmes besoins. C’est peut-être seulement à cette époque que les Africanus disparurent ? On peut penser que – sur le long terme – ils furent victimes des Habilinès qui durent se répandre et se multiplier au Sud du continent africain ?

 

Paranthropes

C’est vers 2 MA que Paranthropus robustus (2 à 1,5 MA) commence à être identifié en Afrique du Sud. Etant très proche de Paranthropus boisei (2,3 à 1,2 MA) d’Afrique de l’Est, Robustus pourrait avoir constitué une simple forme régionale migrante qui se serait installée au Sud du continent entre 2,3 et 2 MA. Sur le plan chronologique, les deux espèces pourraient avoir migré de conserve.

 

HABILINÈS Afrique

Une meilleure stratégie d’accaparement des ressources de la savane (charognage et prédation) – peut-être occasionnellement accompagnés d’affrontements physiques plus souvent victorieux pour la possession exclusive des territoires – constitue une explication rationnelle du succès des Habilinès sur leurs devanciers Australopithécinès dont ils partageaient le mode de vie. Peut-être étaient-ils mieux outillés cognitivement et matériellement que leurs compétiteurs ? C’est pourquoi la carte D montre désormais une extension des Habilinès dans toutes les savanes africaines, malgré l’absence de sites connus en Afrique de l’Ouest.

Les premiers Habilinès d’Afrique du Sud pourraient avoir été les ancêtres d’Homo naledi dont les seuls vestiges connus sont tardifs [cf. cartes U à W] ? Bien que spéculative, ce sera la thèse adoptée dans l’atlas n°2 en attendant de nouvelles précisions. Cette thèse suppose par conséquent la survivance tardive d’un isolat Australopithécinès que nous localisons dans les collines du massif du Drakensberg à l’Est de l’Afrique du Sud.

 

HOMINÈS Afrique

L’indigence des vestiges ne permet pas d’apprécier les modestes débuts de l’espèce Humaine qui dut alors commencer à se répandre en Afrique de l’Est, parallèlement à la régression des Australopithécinès et des Habilinès locaux. Dans un premier temps, en raison d’un mode de vie différent, les Paranthropes furent probablement moins affectés que les Habilinès par la compétition avec les Humains.

Outre les ancestrales savanes, la nouvelle espèce s’accommodait peut-être mieux des semi-déserts et des forêts ouvertes grâces à ses potentialités cognitives accrues ? Si cette faculté était avérée, on comprendrait qu’elle ait augmenté les possibilités d’expansion et de déplacements à longue distance des Humains.

 

Cette évolution biologique s’accompagna probablement d’un progrès cognitif. Toutefois, celui-ci dut être modeste car la déjà ancienne industrie oldowayenne (OLD) demeura inchangée.

Afficher la carte

Poster le commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Website Preloader