S – 18 à 16 MA MIOCENE INFERIEUR
MIOCENE Inférieur – Burdigalien supérieur

S – 18.000.000 à 16.000.000 AEC – MIOCENE Inférieur – BURDIGALIEN supérieur
KENYAPITHECOIDEA v. 19 MA Afrique
Les Kenyapithécoïdes se divisèrent en Kenyapithécidés et en HOMINIDÉS.
Kenyapithecidae
C’est la radiation africaine des Kenyapithécoïdes : c’est-à-dire de « ceux qui sont restés en Afrique » après la migration du taxon fondateur des Hominidés (v. 16,5 MA). Nous connaissons depuis peu certains de ces grands Singes africains qui vivaient entre v. 14 et 9 MA. S’éloignant de leurs ancêtres, encore exclusivement arboricoles, plusieurs de ces taxons ont développé une adaptation à la vie au sol ; tandis que, dans le même temps, leurs cousins eurasiatiques – nos ancêtres – perfectionnaient la brachiation.
Nacholapithecus (v. 15 MA, Kenya)
Ce probable Kenyapithécidés conservait une morphologie encore proche des Proconsuloïdes. Comme eux, c’était un quadrupède arboricole, mais il était probablement meilleur grimpeur. D’autres traits le rapprochent au contraire des grands Singes modernes. Au total, il pourrait avoir été proche de Kenyapithecus.
Equatorius (v. 16 à 14 MA, Kenya)
Ce quadrupède terrestre pouvait aussi grimper verticalement aux arbres mais sans être brachiateur. Il pesait un environ 30 kg.
Kenyapithecus (v. 14 à 11 MA, Kenya ; v. 14/13 MA, Anatolie)
Forme récente d’Equatorius, et de même taille que lui, il conservait la morphologie basale d’un Proconsuloïde ou d’un Afropithécoïde. Constitué pour un mode de vie semi-terrestre, ses adaptations cranio-dentaires lui permettaient de manger des végétaux coriaces, (émail dentaire épais, grande mandibule). La forme anatolienne suppose l’ouverture d’un nouveau pont temporaire v. 14 MA. Il est possible qu’Anoiapithecus (Europe occidentale, v. 12 MA) soit l’héritier de ces Kenyapithèques migrants [cf. carte V].
Chororapithecus (V. 11 à 10 MA, Ethiopie)
Ce potentiel descendant de Kenyapithecus était devenu un grand singe d’allure gorilliforme, au mode de vie très terrestre.
Samburupithecus (v. 10 à 9 MA, Kenya)
Peut-être forme récente de Chororapithecus, ce grand gorilliforme5 terrestre de 60 kg se nourrissait de fruits dans un environnement boisé entouré de savanes. Ce taxon exhibait encore de nombreux traits primitifs (dentaires, maxillaires …). Il serait le dernier avatar de la radiation africaine des Kenyapithécoïdes, et on peut se demander s’il ne s’est pas éteint en conséquence de la rétromigration africaine des Grands singes modernes [cf. carte W] ?

Nacholapithecus – 15 MA – Kenyapithecoidea – Afrique

Kenyapithecus – 14/11 MA – Kenyapithecoidea – Afrique

Samburupithecus – 10/9 MA – Kenyapithecoidea – Afrique
HOMINIDAE / GRIPHOPITHECIDAE v. 17 MA Eur. à Afrique
Vers 16,5 MA, à la fin de l’optimum thermique du Miocène inférieur, un pont de terre émergea entre l’Afrique et l’Eurasie ; immédiatement recouvert de forêts para-tropicales, et de mangroves côtières, ce pont devint le boulevard d’un intense échange faunique. Un Kenyapithécoïde basal participa à ce grand voyage transcontinental, devenant l’ancêtre de Griphopithecus et de TOUS les HOMINIDÉS modernes (Homme, Chimpanzé, Bonobo, Gorille et Orang-outan).
‘’Paidopithex’’ : v. 16,5 MA, Europe (Allemagne)
Ce fossile très fragmentaire date de l’époque de la migration des faunes africaines en Eurasie. Il pourrait s’agir d’un Griphopithécidé basal, voire tout simplement des premiers Griphopithecus ?

‘’Paidopithex’’ – 16,5 MA – Hominidae basal – Europe
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