R – 20 à 18 MA MIOCENE INFERIEUR
MIOCENE Inférieur – Burdigalien inférieur

R – 20.000.000 à 18.000.000 AEC – MIOCENE Inférieur – BURDIGALIEN inférieur
EU-HOMINOIDEA v. 20 MA Afrique
Le type « grand Singe » serait primitif chez les HOMINOÏDES. Ainsi, tout en étant probablement de petite taille, les ancêtres des Gibbons auraient davantage ressemblé à des grands singes (great apes) qu’à des Gibbons actuels (lesser apes).
Hylobatidae
La divergence Hylobatidés / HOMINIDÉS, a génétiquement été datée v. 19 MA. Sans oublier que les dates génétiques ne sont que des approximations, les Gibbons se seraient donc séparés de nos ancêtres en Afrique, avant de migrer en Eurasie en leur compagnie, v. 16,5 MA.
Heliopithecus (v. 17 MA, Arabie)
Ce taxon arboricole était proche d’Afropithecus et Morotopithecus, mais d’allure un peu plus primitive. L’inclure parmi l’ancêtre des Gibbons est spéculatif. Son émail dentaire était épais, ce qui signifie qu’il consommait des végétaux assez coriaces.
Pliobates (v. 11,5 MA, Espagne)
C’est un Gibbon basal de petite taille (5 kg), qui grimpait lentement dans la canopée, grâce à ses membres très flexibles et qui avait une certaine capacité à la suspension, sans posséder l’agilité des Gibbons actuels ; son cerveau était comparable à celui des Gibbons et donc plus petit que celui des Hominidés ; confronté au refroidissement climatique (v. 11,5 MA), Pliobates ne survécut qu’au Sud de l’Europe, d’où il disparut v. 6 MA (crise messinienne).
Gibbons actuels (Asie du Sud-Est)
Leurs 14 espèces descendent peut-être de Yuanmoupithecus (v. 9 MA, Chine) ? Après ce fossile, nous ne disposons d’aucun reste osseux et seule la génétique permet de reconstituer la famille des Gibbons : Nomascus se sépare v. 9 à 8 MA ; Symphalangus v. 7 MA ; Hylobatesapparait v. 4 MA ; enfin, Hoolock se sépare des autres Hylobates entre 1 et 2 MA.
Le scénario évoqué ci-dessus à propos de l’origine des Gibbons n’est peut-être pas satisfaisant ! Puisque la morphologie ‘’great ape’’ préexista à la morphologie ‘’lesser ape’’, on peut se demander si les Gibbons et les Siamangsne dérivent pas simplement eux aussi du migrant qui donna naissance à Griphopithecus, tête de file des HOMINIDÉS ? [cf. carte S]. Il suffirait pour cela de rajeunir de 2 MA la date supposée de divergence entre les Hominidés et les Hylobatidés, obtenue à l’aide de méthodes génétique dont le degré de précision fait régulièrement l’objet de débats ! Dans cette version alternative de l’histoire, les ancêtres des Hominidés seraient des ‘’Paidopithex’’ / Griphopithecusinstallés en Europe, tandis que les ancêtres des Hylobatidés seraient des ‘’Paidopithex’’ / Griphopithecus installés en Asie occidentale avant de partir peupler l’Asie orientale ? Ce scénario numéro 2 aurait le mérite d’expliquer pourquoi les uns et les autres sont ou ont été d’excellents brachiateurs, tandis que les Kenyapithécidés (séparés après les Gibbons dans la première version de l’histoire), ne l’ont jamais été.
Ainsi, la brachiation qui caractérise les Hominidés et des Hylobatidés ne serait pas une convergence, mais serait un véritable trait hérité. Dans ce cas, le clade postulé **KENYAPITHECOIDEA n’existe pas et doit être directement remplacé par le clade HOMINIDAE ! Dans ce cas toujours, et contrairement à un usage bien établi, les Gibbons / Hylobatidés seraient par conséquent des HOMINIDAE ; les HOMINIDAE ‘’traditionnels’’ devenant quant à eux des *EUHOMINIDAE. Les cartes R et S retracent cependant le scénario n° 1.

Nomascus – Actuel – Hylobatidae – Asie
KENYAPITHECOIDEA v. 19 MA Afrique
Les Kenyapithécoïdes pourraient être le groupe frère des Gibbons ? Ils se divisent en Kenyapithécidés et en HOMINIDÉS [cf. carte S]. Selon l’hypothèse exposée ici, les Humains appartiendraient donc au clade des Kenyapithécoïdes.
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